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    Ensemble, nous pouvons aider les hommes à mieux vivre avec l’incontinence.

    Un homme âgé, dont l’incontinence est désormais maîtrisée, profite de moments précieux avec son petit-fils.

    Nous sommes aujourd’hui habitués à partager. Nous partageons des photos et des vidéos sur les médias sociaux, et des initiatives annuelles de sensibilisation comme Movember nous encouragent à partager nos expériences sur divers sujets de santé. De plus en plus de gens prennent la parole, mais la question de l’incontinence masculine est toujours passée sous silence. Afin de remédier à cela, nous avons préparé des conseils utiles et un guide de conversation à l’intention des pharmaciens, pour vous aider à aborder le sujet de l’incontinence masculine avec vos clients. Nous avons également recueilli des informations de soutien à diffuser. 

    Des études montrent qu’un homme sur quatre souffre d’une forme d’incontinence, qui peut être causée par une inflammation de la prostate (prostatite), un diabète, un médicament diurétique ou une intervention chirurgicale. En réalité, 70 % (2) des hommes souffrent d’incontinence après une opération de la prostate, tandis que 40 % (3) ont des difficultés à contrôler leur vessie après une radiothérapie. Malgré la fréquence évidente de l’incontinence masculine, seulement 4 % (4) des hommes demandent de l’aide.

    Prendre en charge l’incontinence, c’est d’abord la comprendre.

    Chez TENA, nous aidons les gens à prendre en charge l’incontinence depuis plus de 60 ans. Nous comprenons donc combien il peut être difficile pour les hommes de demander de l’aide. Mais nous connaissons aussi les risques qu’ils courent s’ils ne le font pas : problèmes cutanés, dépression, renfermement sur soi et même séquelles durables. Grâce à TENA, qui montre aux hommes que les protections d’incontinence ont évolué, et à des initiatives comme Movember, qui reflètent la progression des mentalités autour de la santé masculine, espérons que plus d’hommes réaliseront que tout un monde de soutien leur est accessible. Il leur suffit de demander.

    Comment aborder la question de l’incontinence masculine

    1. Dédramatisez la situation 
      Les hommes sont souvent gênés de demander de l’aide pour l’incontinence. En tant que pharmacien, commencez donc par dédramatiser la situation en facilitant l’accès aux produits d’incontinence. Cela vous aidera en outre à repérer les clients qui pourraient avoir besoin d’aide. Vous pouvez approcher ceux-ci avec une simple question ouverte, comme « Avez-vous besoin d’aide pour trouver ce qu’il vous faut? Préférez-vous en parler en privé? » 
    2. Donnez des conseils pour le quotidien 
      Des études menées par TENA ont montré que les hommes aiment recevoir des conseils qui peuvent les aider à améliorer leur quotidien. Essayez donc d’en savoir le plus possible sur les habitudes du client en lui posant des questions. Demandez-lui par exemple de décrire sa journée type, et à quel moment surviennent généralement les fuites urinaires (au travail, au sport, à table, etc.). 
    3. Recommandez des produits adaptés
      Avec autant de produits d’incontinence parmi lesquels choisir, trouver la protection adéquate est souvent difficile. En lui posant les bonnes questions, vous pouvez aider le client à trouver le produit qui lui convient le mieux. Par exemple : « Quand surviennent les fuites et comment se présentent-elles? Plutôt le jour ou la nuit? Quelques gouttes ou davantage? »

    Informations de soutien pour vos clients

    1. Selon une étude menée par Essity en 2012 sur des hommes âgés de plus de 40 ans résidant aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie,en Russieet au Mexique. Données non publiées. 
    2. https://www.cancerresearchuk.org/about-cancer/prostate-cancer/practical-emotional-support/bladder-problems 
    3. https://www.cancerresearchuk.org/about-cancer/prostate-cancer/practical-emotional-support/bladder-problems 
    4. Source : 1. EngströmG.; Walker-EngströmM.;LööfL.;LeppertJ. Prevalence of three lower urinary tract symptoms in men—a population-based study. Family Practice, février 2003, 7-10.